Être célibataire peut signifier que vous êtes libre de vivre au gré du vent, mais cette liberté peut rapidement être compromise selon l’argent que vous avez en poche.
Le coût moyen de la location d’un appartement d’une chambre à coucher au Canada (article en anglais seulement) se présente comme suit :
Si l’on suit la règle selon laquelle environ 30 % des revenus d’un ménage doivent être consacrés au loyer, il faut gagner environ 5 380 $ par mois (64 500 $ par an) pour s’offrir un appartement à Montréal, 7 200 $ par mois (86 400 $ par an) à Toronto ou à Vancouver, 5 500 $ par mois (66 000 $ par an) à Calgary.
Le problème est que le salaire moyen au Canada en 2024 est de 67 282 $ par an.
Les chiffres ne correspondent tout simplement pas à la réalité.
Le célibataire moyen dépense 18 % de plus par mois en frais de subsistance qu’un couple qui cohabite. Les trois principaux responsables de cette augmentation sont les impôts, les soins de santé et le prix des denrées alimentaires, une personne seule dépensant généralement plus de 700 $ de plus par an qu’un couple. Si on y ajoute à cela le fait que la personne seule doit assumer la totalité du coût du loyer, il n’est pas rare de voir les célibataires terminer l’année dans le rouge.
En fait, au Canada, les célibataires représentent 42 % des personnes qui déposent une demande d’insolvabilité, contre 34 % pour les personnes mariées.
Sachant que vos dépenses sont plus élevées que celles des personnes vivant en couple, il est utile de gérer prudemment vos dépenses et vos économies.
La règle des 50/30/20 est un conseil de base depuis des générations : 50 % de vos revenus sont consacrés à vos besoins et 20 % à l’épargne ou au remboursement de vos dettes, ce qui vous laisse 30 % pour les petits plaisirs. Dans l’économie actuelle, l’augmentation du coût des besoins perturbe l’équation 50/30/20 et détourne l’argent des gens du remboursement de leurs dettes, de l’épargne et des plaisirs de la vie.
Il est donc recommandé de maintenir les 20 % d’épargne ou de remboursement des dettes et de dépenser moins pour soi. Toutefois, votre qualité de vie ne doit pas en pâtir. En fait, certains choix que vous ferez auront l’effet inverse.
Vous n’aurez peut-être pas à puiser dans votre fonds de loisirs si vous parvenez à faire des économies sur vos dépenses courantes. L’une des solutions consiste à faire le tour des compagnies d’assurance, de téléphonie mobile et d’Internet. Ces entreprises veulent que vous fassiez affaire avec elles à long terme, et leurs vendeurs sont motivés à vous convaincre. Être un client déloyal peut aussi vous aider à économiser de l’argent.
Lorsque vous êtes célibataire, votre plan financier varie en fonction de l’étape de votre vie : une personne de 20 ans qui n’a jamais été mariée a une réalité très différente de celle d’un célibataire de 50 ans divorcé ou d’un veuf de 80 ans. Dans tous les cas, ce devrait être la même chose : un seul objectif à long terme à atteindre au fur et à mesure que vous éliminez des objectifs à court terme. Il est plus facile à atteindre lorsque vous avez un droit de regard total sur l’utilisation de votre argent et sur la manière dont il est dépensé.
N’oubliez pas que l’objectif à long terme n’a pas d’importance, car il vous permettra de garder le cap.
Si vous avez des dettes, vous devez vous en débarrasser en priorité. Si vous avez du mal à joindre les deux bouts et que vous ne pouvez effectuer que le paiement minimum sur votre carte de crédit, c’est peut-être un signe que vous avez besoin d’aide. Au cours d’une première consultation gratuite, un syndic autorisé en insolvabilité peut évaluer votre situation et vous proposer des solutions.
Vous trouverez inévitablement plus d’un événement gratuit ou abordable auquel participer. L’avantage des événements gratuits, c’est qu’ils sont généralement très fréquentés. Vous pouvez élargir votre cercle social, développer votre réseau professionnel et, qui sait, rencontrer quelqu’un de spécial.