18 janvier 2022
Quand vous pensez à vos dépenses, avez-vous parfois l’impression d’être sur le pilote automatique? La plupart des gens ont déjà de bonnes et de moins bonnes habitudes de dépense, bien ancrées par la répétition.
Quand vous pensez à vos dépenses, avez-vous parfois l’impression d’être sur le pilote automatique? La plupart des gens ont déjà de bonnes et de moins bonnes habitudes de dépense, bien ancrées par la répétition. Les habitudes et comportements qu’on peut juger mauvais sont parfois difficiles à cerner et à changer. Mais ils sont bien loin d’être gravés dans le marbre. Si vous pouvez déterminer le pourquoi derrière votre gestion de l’argent, vous pouvez créer de nouvelles habitudes plus avantageuses.
Chaque personne développe des habitudes de dépenser à partir d’exemples vécus (en famille, à l’école, à la télé, dans les livres ou en musique), et selon les comportements financiers qu’elle préfère à cause de sa personnalité bien à elle.
Les parents, les grands-parents, la famille élargie, les pairs et les enseignants peuvent avoir une incidence durable sur votre comportement. Mais les parents, surtout, peuvent avoir une influence importante sur vos façons de dépenser. Si vous avez été élevé par des personnes qui évitaient les risques, le fait de trop dépenser ou d’investir en bourse pourrait paraître étranger. Par contre, si elles offraient des cadeaux en argent ou s’intéressaient aux placements, vous pourriez bien les imiter.
De nombreuses chansons et histoires parlent d’amour. On y trouve aussi l’aspect argent : de la misère à la richesse, gros dépensiers, gagnants de loterie, fées marraines, musique, films, émissions de télé, autant d’exemples et, surtout, de contre-exemples de la dépense.
Les normes en matière de dépenses dans certaines cultures, régions et religions favorisent des habitudes individuelles qui correspondent à leurs attentes. Vous pouvez même hériter des préjugés socioculturels à l’égard de l’argent qui agissent, à votre insu, sur vos valeurs et votre relation avec les finances personnelles.
Même élevés dans la même famille ou le même environnement, les gens ont leur propre façon de gérer leur argent. Votre frère pourrait être un grand dépensier tandis que vous accumulez votre argent en vue de futurs achats. Comment les gens composent individuellement avec le stress et leurs émotions affecte aussi leurs dépenses. Cliquer sur « Ajouter au panier » peut soulager les émotions liées à des situations stressantes. De même, fêter et célébrer en dépensant beaucoup d’argent peuvent devenir la norme pour certaines familles. Bref, quand l’argent s’associe à nos émotions, on s’expose à de potentiels problèmes financiers.
Les habitudes financières malsaines peuvent être frustrantes car elles font dévier nos objectifs financiers à court et à long terme. Même quand on comprend que notre comportement nous est nuisible, à nous et à nos objectifs, il peut être difficile de casser cette habitude.
Changer ces façons de dépenser exige un effort conscient. Si ça peut vous aider, songez à créer une habitude nouvelle, et saine, plutôt que de vous débarrasser d’une mauvaise habitude. Voici cinq manières de transformer une habitude malsaine pour vous aider à prendre le contrôle de vos finances.
La seule façon de savoir si vous dépensez trop (ou n’économisez pas assez) est de faire un suivi. À la fin du mois, êtes-vous surpris de constater que vous n’avez plus d’argent? Et confus quant à la vitesse de sa disparition? Soyez à l’affût de ce que vous ressentez. Le manque apparent de contrôle peut engendrer inquiétude et frustration.
Utilisez la méthode de suivi qui fonctionne le mieux pour vous aider à dépenser sagement : appli de gestion d’argent, stylo et papier, simple feuille de calcul, tableau visuel de dépenses, photo du reçu ou capture d’écran de vos achats en ligne, tout ça fonctionne. L’observation de vos tendances facilitera les décisions que vous prendrez à l’avenir.
Choisir des options comme la livraison plutôt que la cueillette, l’expédition rapide et les noms de marques plutôt que les marques du magasin, tout ça coûte presque toujours plus cher. En faisant le suivi de vos dépenses, vous verrez facilement où et combien vous dépensez pour ces petites choses pratiques. La joie que vous en retirez peut-être une émotion fugace. Et vos objectifs à long terme resteront inatteignables si vous dépensez trop sur des choses non essentielles que vous pourriez réduire ou carrément éliminer.
Faites la liste de vos objectifs à long terme et revoyez-la régulièrement. Ouvrez un nouveau compte d’épargne pour un objectif important comme un fonds d’urgence, un véhicule, la retraite ou de la rénovation. Abandonner un p’tit extra vous déçoit? Songez à transférer directement dans votre compte d’épargne le montant que vous auriez dépensé pour l’acheter. L’effet a beau être négligeable, tout ça finit par s’additionner.
La plupart des gens avoueraient avoir fait un achat soit pour éviter une situation négative ou du stress, soit pour célébrer quelque chose de bon. L’achat impulsif peut activer de bonnes hormones comme la dopamine. Les compagnies et les firmes de marketing dépensent beaucoup d’argent pour susciter ces réactions chez le consommateur. Or le stress éventuel de l’endettement ou du manque d’épargnes gruge le bonheur et augmente le stress et la culpabilité.
Les dépenses émotionnelles peuvent aussi constituer un mécanisme d’adaptation pour survivre en périodes difficiles. Essayez de dresser une liste de sains mécanismes d’adaptation qui n’auront pas de répercussions sur vos finances, comme l’exercice, la connexion avec famille et amis, un passe-temps ou aider une personne qui en a besoin.
Un budget, ça ouvre les yeux. Les dépenses nécessaires comme l’hypothèque, les services publics, le transport, la nourriture, le cellulaire et les remboursements de prêts peuvent exiger une part importante de votre revenu. Avec un budget, vous avez l’assurance d’avoir assez pour vos besoins essentiels, vos objectifs financiers ainsi que ces petits extras qui font tout simplement plaisir.
Vous souhaitez acheter une maison dans cinq ans? Épargner davantage pour les urgences? Économiser pour les frais de scolarité de vos enfants? Aider vos parents vieillissants? Les objectifs à court et à long terme exigent un plan. Même chose pour les conforts quotidiens non essentiels comme les abonnements, les rendez-vous de soins personnels et les cafés spécialisés. Créez autant de postes budgétaires que vous le voulez et priorisez les façons dont ils servent vos objectifs financiers.
Côté finances, il y a une seule garantie : les dettes ne se règlent jamais toutes seules. Faire des versements minimums sur la carte de crédit ou la marge de crédit ou alors sauter un paiement pour dépenser ailleurs peut être tentant. Hélas, avec le temps, il y aura des répercussions sur votre cote de crédit et vous mettrez encore plus de temps à payer vos dettes. Plus vous gardez une dette, plus vous allez payer d’intérêts. Voyez cette calculatrice de dette pour comprendre combien de temps il faudra pour vous sortir de l’endettement.
Habituez-vous à emprunter seulement ce que vous pouvez payer entièrement en un ou deux versements. Adopter les paiements automatisés ou créer un calendrier de rappels peut vous aider à faire vos versements à temps.
Tout le monde a sa façon de dépenser. Certaines sont moins utiles que d’autres. Vous pouvez créer des habitudes financières positives qui vous aideront à éliminer celles qui nuisent à votre santé financière ou à vos objectifs à long terme. Vous ne savez pas où commencer? Vous avez besoin de conseils pour établir un budget ou pour rembourser vos dettes? Ou alors vos dettes vous écrasent et vous voulez en savoir plus sur vos options de redressement financier? Communiquez avec un syndic autorisé en insolvabilité pour une consultation gratuite.
Vous voulez transformer vos mauvaises façons de dépenser en de bonnes habitudes? Rencontrez un syndic autorisé en insolvabilité pour dresser un plan.
18 janvier 2022
Quand vous pensez à vos dépenses, avez-vous parfois l’impression d’être sur le pilote automatique? La plupart des gens ont déjà de bonnes et de moins bonnes habitudes de dépense, bien ancrées par la répétition.
