Date

19 octobre 2020

5 choses à retenir de la transition de la PCU vers l’assurance-emploi

Maintenant que la Prestation Canadienne d’urgence (PCU) a officiellement pris fin, le gouvernement fédéral a annoncé de nouveaux changements pour faciliter la transition vers l’assurance-emploi (AE).

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5 choses à retenir de la transition de la PCU vers l’assurance-emploi

5 choses à retenir de la transition de la PCU vers l'assurance-emploi

Maintenant que la Prestation Canadienne d’urgence (PCU) a officiellement pris fin, le gouvernement fédéral a annoncé de nouveaux changements pour faciliter la transition vers l’assurance-emploi (AE). Il est prévu que des millions de Canadiens seront transférés au nouveau système. Ils auront besoin de comprendre comment la nouvelle AE fonctionne et combien ils peuvent s’attendre à recevoir en aide.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la PCU a été un véritable gilet de sauvetage pour ceux dont l’emploi a été affecté. La transition vers la nouvelle AE participe du même esprit, mais présentera sans doute des différences.


Le montant des prestations, par exemple, ainsi que la manière de faire la demande comprendra plus d’étapes administratives. S’habituer au nouveau régime d’assurance-emploi prendra donc un peu de temps. Pour vous aider à faire une transition sans heurts, voici des questions-réponses quant aux changements à venir.

1. Le montant de mes prestations sera plus ou moins élevé après la transition vers l’assurance-emploi (AE)?

Pour vous préparer à la transition de la PCU vers l’assurance-emploi, il faut comprendre à peu près combien vous allez recevoir en aide financière. La PCU, quant elle, était très prévisible. Tout le monde touche le même montant de 2000 $ par mois. En général, quand vous êtes admissible à l’AE, vous recevez 55 pour cent de votre rémunération hebdomadaire moyenne assurable, jusqu’à concurrence d’un montant maximal. Selon les nouveaux règlements, le montant des prestations hebdomadaires sera calculé en fonction des 14 meilleures semaines de rémunération (au lieu de 22 ou 52).

Il y aura également des montants minimal et maximal. Selon les nouveaux règlements, mis à jour à la fin septembre, le montant minimal de la prestation sera de 500 $ par semaine, autant que la PCU, pendant un maximum de 26 semaines. Le montant maximal sera de 573 $. Les prestations de l’AE peuvent donc varier dépendant de vos revenus gagnés. Tout comme la PCU, ces montants sont imposables.

2. Le processus de demande sera différent de celui de la PCU?

Une différence principale entre la PCU et l’AE est que les demandes de l’AE seront administrées exclusivement par Service Canada et non par l’Agence du revenu du Canada. Si vous recevez déjà la PCU par le biais de Service Canada et êtes admissible à l’AE, votre dossier aura été transféré à l’AE à la fin septembre. Si vous êtes admissible à l’AE mais recevez vos prestations de la part de l’ARC, vous aurez à commencer un dossier avec Service Canada.

Une autre différence importante sera les déclarations et la fréquence de celles-ci. Vous devriez recevoir votre premier versement dans les 28 jours suivant la soumission de votre demande et votre première déclaration bimensuelle. Vous serez ensuite tenu de continuer à soumettre vos déclarations bimensuelles pour montrer que vous êtes toujours admissible aux prestations de l’AE.

3. Comment savoir si je serais admissible à l’assurance-emploi?

Les critères d’admissibilité de la nouvelle assurance-emploi seront beaucoup plus larges qu’ils l’étaient avant. Vous y serez admissible après avoir travaillé seulement 120 heures d’emploi assurable, soit l’équivalent de 3,5 semaines de travail, au cours de l’année précédente. Cela représente une grosse différence d’avec les critères pré-COVID qui demandaient entre 420 et 700 heures d’emploi assurable.

Il y aura également trois nouvelles prestations pour aider les travailleurs autonomes qui n’ont pas accès à l’AE. Comme pour les prestations de l’AE, il y a des déclarations à faire pendant la durée de votre participation aux prestations.

  • La Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) fournit 400 $ par semaine pendant un maximum de 42 semaines aux travailleurs autonomes ou à ceux qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi et qui sont toujours à la recherche d’un emploi.
  • La Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE) fournit 500 $ par semaine pendant une période de deux semaines pour les travailleurs qui sont malades et doivent s’isoler pour des raisons liées à la COVID-19.
  • La Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants fournit 500 $ par semaine pendant un maximum de 42 semaines par foyer pour les travailleurs qui ne peuvent travailler parce qu’ils doivent prendre soin d’un enfant, qui ne peut aller à l’école ou au service de garde pour des raisons liées à la COVID-19. 4.

4. Je peux travailler en touchant les prestations?

Oui, la Prestation canadienne de la relance économique est censée encourager les Canadiens à trouver de l’emploi là où il y en a. Les demandeurs qui satisfont aux critères d’admissibilité peuvent gagner jusqu’à 38 000 $ en revenu annuel tout en touchant les prestations. Au-delà de ce seuil, vous aurez à rembourser 0,50 $ pour chaque dollar gagné.

Si vous recevez les prestations de la nouvelle assurance-emploi, vous pouvez conserver 50 cents de vos prestations d’assurance-emploi pour chaque dollar gagné, jusqu’à concurrence de 90 % de vos gains hebdomadaires assurables utilisés pour calculer le montant de vos prestations. En lire plus ici.

5. Qu’est-ce que je fais si l’assurance-emploi ne me permet pas de payer mes factures?

Si vous risquez de ne pas pouvoir respecter vos obligations financières au cours des prochains mois, contactez vos créanciers au plus vite. Beaucoup d’entreprises continuent d’offrir différentes options de paiement, comme le report de paiements, au cas par cas. L’astuce est de communiquer avec eux le plus tôt possible.

Le remboursement de dettes vous inquiète? Sachez qu’il existe également plusieurs options. La réduction de dettes est une des meilleures manières de libérer des liquidités pour mieux tenir le cap. Si vous avez des cartes de crédit, des prêts sur salaire ou d’autres dettes avec des taux d’intérêts élevés, songez à un prêt de consolidation pour simplifier le paiement de factures et pour réduire vos frais d’intérêts.

Mais lorsque le prêt de consolidation n’est pas possible ou ne suffit pas à alléger le fardeau, un syndic autorisé en insolvabilité peut vous rencontrer et passer en revue votre situation financière. Ce n’est jamais une mauvaise idée de comprendre toutes vos options.

On le sait, demander de l’aide pour ses dettes n’est pas facile. Nos professionnels de l’endettement, cependant, vous écouteront attentivement avec une oreille compatissante. Des conseils fiables sont à portée de main. 

Explorez vos options de redressement financier

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19 octobre 2020

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